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Rencontrez Jessica Krentz Diététicienne nutritionniste


Jessica KRENTZ, notre diététicienne a accueilli Sarah CANDUSSI, étudiante en deuxième année de diététique au cours du mois d’octobre 2019.

A cette occasion, Sarah a mené une interview, qui se veut intimiste et dynamique, que nous vous livrons ci-après et qui permettra de mieux faire connaissance avec Jessica.


Pouvez-vous, vous présenter en quelques mots ?

Je suis diététicienne – nutritionniste en libéral depuis mars 2013 à Wasselonne et depuis avril 2013 dans le cabinet Psy n Co à Lingolsheim. J’ai la chance d’exercer depuis 6 ans au sein de deux équipes pluridisciplinaires regroupant : Psychologue, Sophrologue, Ostéopathe, Orthophoniste, Graphothérapeute etc.


Quels sont vos parcours scolaire et professionnel ?

Je suis diplômée d’un BTS diététique, obtenu en 2011 au lycée Jean Rostand de Strasbourg.

J’ai eu une expérience professionnelle en tant que salariée dans un centre diététique à Saverne de suite après l’obtention de mon diplôme. Une expérience qui m’a convaincue de m’orienter vers une pratique en cabinet privé par la suite (1 an après).


Durant mon parcours professionnel, j’ai participé à de nombreuses formations en favorisant celles qui permettaient d’améliorer la prise en charge thérapeutique du consultant (le relationnel, l’approche psychologique, l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement), la communication non violente etc.).


Avez-vous toujours eu envie de devenir diététicienne libérale ?

Pour être honnête c’est une histoire de famille ! Plus jeune, vers 14 ans (dans les années 2000), ma tante, travaillait dans la vente à domicile de produits nutritionnels (très en vogue à l’époque), et m’emmenait régulièrement avec elle. C’est alors que j’ai été sensibilisée à l’importance de l’aspect relationnel entre le professionnel et le client, en la voyant œuvré. J’ai pris conscience que la qualité du lien établi était la base de toute démarche d’aide, qu’elle soit d’ailleurs médiatisée par l’alimentation ou pas. C’est donc à ce moment-là que ce sont révélés mes premiers intérêts pour la diététique et ce que le « bien manger » pouvait apporter dans sa globalité à une personne.


Quels sont vos principaux atouts pour le devenir et pour le rester au bout de 6 ans ?

Je dirais que mes traits de caractère bienveillant et empathique font que j’aime mon travail. J’aime me mettre à l’écoute des histoires de vie de mes consultants Certains apprécient tout particulièrement mon côté dynamique et mon sens de l’organisation. J’essaie dans la mesure du possible de toujours tirer le meilleur de chacune de mes entrevues.

J’ai aussi toujours eu un intérêt pour l’aspect scientifique, et pour moi la diététique et la nutrition, doivent aussi se comprendre et se penser à travers la physiologie et la mécanique du corps. Je pense que pour faire ce métier, il est important de s’informer et de se former continuellement, en intégrant de nouvelles connaissances médicales et scientifiques.

Certains consultants apprécient également mon coté pédagogue. J’essaie au mieux de faire prendre conscience au consultant des relations qui existent entre la tête et le corps et du bien mangé, ainsi que de l’épanouissement que cela apporte. Je passe beaucoup à temps à expliquer, à informer, à rendre accessible les données nutritionnelles et diététiques, car pour faire autrement, pour manger autrement, il faut déjà comprendre.


Qu’est ce qui fait que vous aimez votre métier ?

La prise en charge globale de la personne, depuis son projet personnel jusqu’à l’accomplissement de celui-ci, avec le souci de ne pas projeter mes propres désirs sur le consultant, qui doit à mon sens être accompagné à son rythme et avec la garantie qu’il reste maître de sa prise en charge. Les voir évoluer comme une fleur qui s’épanouit et qui s’ouvre de plus au plus au monde, reste l’une de mes plus grandes satisfactions.


Avez-vous une éthique particulière que vous essayez de transmettre à vos consultants ?

Je passe ma journée à dire et à redire « ce n’est pas grave ! » message important pour moi. Ce message permet de lutter contre une culpabilité et permet d’amener un peu de sérénité dans la vie de chacun. A chaque problème, sa solution.



Comment exercez-vous votre métier (méthode particulière ?)

Pour avoir une prise en charge régulière, je préconise un suivi de 10 séances sur une durée de 6 mois, où nous travaillons sur l’observation grâce au journal alimentaire, sur les connaissances grâce à des ateliers ludiques et sur une harmonie grâce à une prise de conscience du corps.

En plus des entrevues individuelles, je tente de renforcer les démarches avec des ateliers en groupes. Généralement, je fais intervenir des personnes extérieures comme des psychologues, sophrologues ou conseillères en beauté, professionnelles qui peuvent, de part leur expertise, renforcer, approfondir et accélérer les effets de la prise en charge. Au cabinet Psy n Co, dont je fais partie, Corinne Droehnlé-Breit, a su développer, grâce à son projet basé sur l’interdisciplinarité, une prise en charge multiple qui permet aux consultants (enfants comme adultes) de bénéficier de regards croisés sur leurs difficultés, ce qui permet et de les lever plus efficacement.


Quels seraient vos prochains projets ?

Je souhaiterais par la suite m’orienter vers une formation en tabacologie : le sevrage du tabac est très similaire à celle de la prise en charge diététique-nutritionnelle. Il existe un vrai lien entre poids, santé et tabac.

Je souhaite également continuer différents partenariats avec des professions complémentaires à la mienne. Ces liens enrichissent clairement notre regard porté sur le consultant, ils permettent de donner une nouvelle dynamique à la prise en charge. La gestion du corps est bel et bien le reflet de nombreuses facettes qui toutes ont leur place et leur importance.

Je reste ouverte également à différents projets, ateliers et conférences au sein de mes cabinets, mais également à l’extérieur.

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